Le fantastique s’oppose au merveilleux en ce qu’il part d’une situation réaliste, basculant à un moment donné dans le bizarre, l’étrange voire l’irrationnel, tandis que le merveilleux installe directement un monde parallèle (qu’il soit situé dans un passé fictif, un présent alternatif ou un futur possible) doté de ses règles propres. Le fantastique et la science-fiction (version possible du merveilleux) ne sont pas incompatibles avec le comique, même si ces genres, au théâtre, sont rarement associés de fait à la comédie, sans doute parce que, justement, la comédie a pour principal ressort de se moquer du réel dans ce qu’il a de plus trivial et de l’humain dans ce qu’il a de plus banal. On ne peut rire d’un monde parallèle que dans la mesure où il représente une parodie du nôtre. On ne peut rire des extra-terrestres que dans la mesure où ils singent nos pires travers.
Ils ont rendez-vous sur une zone de crash pour rendre hommage à leur frère disparu. Mais que s’est-il passé vraiment ? Et qui sont-ils exactement ?
Un couple vient d’acheter la maison de ses rêves, à un prix étonnamment bas. Qu’a-t-il bien pu se passer dans cette maison pour qu’elle n’ait pas trouvé preneur avant ? Les précédents propriétaires y sont morts dans des circonstances aussi dramatiques que mystérieuses… Un conte à rebours philosophique sur le destin tragicomique de l’humanité en général, et du couple en particulier.
Pierre, chercheur, vient de trouver le sérum de la vie éternelle. Conscient des conséquences imprévisibles d’une telle découverte, il est sur le point de renoncer à la rendre publique. Mais sa femme, qui rêve de garder pour toujours sa jeunesse, et son amant, qui voudrait vivre à jamais, ne sont pas disposés à un tel sacrifice…