Tristan Bernard

Un perdreau de l’année de Tristan Bernard

Thibaut et Thierry sont amis et se retrouvent à Deauville. Thierry est un séducteur d’une quarantaine d’années qui ne cesse de multiplier les conquêtes. Thibaut, qui est plus jeune, lui demande d’arranger ses affaires de cœur. Mais les choses tournent toujours de la façon la plus déplorable et le jeune perdreau est plumé par le braconnier malgré lui ! Trois actes, trois expériences semblables… Mais, une jeune fille intelligente et sincère, va rebattre les cartes de ces jeux amoureux.

Comme Tristan Bernard le précise dans une note de la première édition de la pièce (et reproduite dans cette édition), l’idée première vient de son ami et collaborateur André Godfernaux, professeur de philosophie au collège de Saint-Germain. Tristan Bernard reprend et complète avec André Godfernaux les quatre actes initialement imaginés. André Godfernaux meurt prématurément de la grippe à 42 ans, en plein triomphe. La pièce reçoit un bon accueil critique. Nous avons sélectionné dans cette édition trois extraits d’articles consacrés à la pièce et publiés dans les jours suivant la première au Théâtre de l’Athénée.

La note de l’éditeur

Le texte intégral de la pièce est précédé des réactions de la critique lors de la création. Le crique du journal Le Temps écrivait notamment : « C’est un vaudeville traité dans le ton de la comédie la plus nuancée. L’intrigue se développe d’un mouvement mécanique, les personnages ont une conduite tout à fait improbable. Leurs propos cependant abondent en remarques justes, fines et spirituelles. Ce contraste-là fait précisément la meilleure qualité de la pièce et son attrait subtil… » Dans la revue Comœdia, on pouvait lire : « sous le dialogue le plus naturel et le plus aisé du monde, ce que nous aimons dans les pièces de Tristan Bernard, c’est sa souriante philosophie, sa sagesse narquoise, et cette expérience du cœur des hommes et des femmes grâce à laquelle des personnages, même dessinés d’un trait léger ou négligent, nous paraissent vrais et humains. »

Distribution :  4 hommes, 3 femmes

Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque
ISBN : 978-1728944142
Octobre 2018
Broché, 68 pages, 12,7 x 20,3 cm.
Prix TTC : 10,00 €

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Triplepatte de Tristan Bernard et André Godfernaux

Le vicomte Robert de Houdan est surnommé par ses amis Triplepatte du nom d’un cheval de course qu’il possède et qui se dérobe toujours. Il lui est impossible de prendre la moindre décision et quand Boucherot, à qui il doit beaucoup d’argent, et la baronne Pépin, marieuse infatigable, organisent son mariage avec la gentille Yvonne Herbelier, il obtempère jusqu’au jour de la cérémonie…

Triplepatte est la première « grande » pièce de Tristan Bernard comportant cinq actes. Elle est représentée pour la première fois au Théâtre de l’Athénée, le 30 novembre 1905 et rencontre un vif succès. Elle sera à l’affiche à Paris pendant plus d’un an, sera reprise régulièrement avec le même interprète (Marcel Levesque) et donnera même lieu à une adaptation cinématographique en 1922, réalisée par Raymond Bernard, le fils du dramaturge.

Comme Tristan Bernard le précise dans une note de la première édition de la pièce (et reproduite dans cette édition), l’idée première vient de son ami et collaborateur André Godfernaux, professeur de philosophie au collège de Saint-Germain. Tristan Bernard reprend et complète avec André Godfernaux les quatre actes initialement imaginés. André Godfernaux meurt prématurément de la grippe à 42 ans, en plein triomphe. La pièce reçoit un bon accueil critique. Nous avons sélectionné dans cette édition trois extraits d’articles consacrés à la pièce et publiés dans les jours suivant la première au Théâtre de l’Athénée.

Distribution :  15 hommes, 16 femmes

Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque
ISBN : 978-2-37705-495-4 
 Novembre 2020
Broché, 185 pages .
Prix TTC : 16,00 €

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Les Deux Canards de Tristan Bernard et Alfred Athis

Les « Deux Canards », ce sont deux petits journaux ennemis, créés en vue d’une campagne électorale. Venu dans la petite ville de Valmoutiers pour y retrouver Madeleine, la jolie fille du baron de Saint-Amour, avec laquelle il a dansé le tango, Montillac s’est laissé détourner de ce flirt par Léontine, l’exubérante épouse de l’imprimeur Béjun. Il devient sous le nom de Gélidon, le rédacteur en chef du « canard » radical, la Torche, qu’édite Béjun. La Torche doit servir les ambitions de la femme de Béjun qui veut faire de son mari le prochain maire de Valmoutiers. Il doit affronter le baron de Saint-Amour, chef du parti réactionnaire. Le baron de Saint-Amour achète le journal ennemi. Toute la rédaction suit le nouveau patron et se conforme à sa nouvelle politique, même Gélidon qui a retrouvé Madeleine et a senti se réveiller son amour pour elle. Mais Mme Béjun contre-attaque en fondant un autre organe, le Phare qui, lui, paraîtra le soir et auquel contribue également Gélidon. Montillac passe ses journées auprès de Madeleine, et écrit les articles de la Torche. Gélidon consacre ses nuits à Léontine et rédige les articles du Phare. La situation se tend entre les deux organes de presse et aboutit à un duel : Montillac et Gélidon doivent se rencontrer sur le terrain. Les témoins les prennent tour à tour l’un pour l’autre, et des amis se substituent à eux, à l’aide de lunettes d’automobile qui cachent leur visage. Au lieu de deux combattants, il y a bientôt trois adversaires en présence…

La note de l’éditeur
Entre vaudeville et comédie de caractères, Tristan Bernard et Alfred Athis ont créé avec « Les Deux Canards » une pièce satirique réjouissante, qui a connu un très vif succès, tant public que critique, lors de sa création en 1913.

Distribution : de 10 à 18 comédiens ou comédiennes.

Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque
ISBN : 978-1723956706
Septembre 2018
Broché, 144 pages, 12,7 x 20,3 cm.
Prix TTC : 12,00 €

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Le Danseur inconnu de Tristan Bernard

Henri est un jeune homme très sympathique, de ressources modestes, dont la famille a fait faillite. Il participe à un mariage auquel il n’est pas invité. Il rencontre Berthe, une des amies de la mariée. C’est le coup de foudre.Tristan Bernard définissait ainsi la pièce : « Le Danseur inconnu, pièce morale à morale tournante, est aussi une pièce comique et sentimentale. Je souhaite qu’on dise qu’elle est franchement comique et délicatement sentimentale. »

La note de l’éditeur
La préface rappelle les conditions de création de la pièce et propose une « revue des critiques ». Extraits : M. Léon Blum, dans Comœdia : « La pièce de M. Tristan Bernard est délicieuse. Elle l’est cette fois, au sens exact et fort du terme, c’est-à-dire qu’on ne peut l’écouter sans un sentiment de plaisir continu, qu’elle contente et rafraîchit le goût, qu’elle délecte et épanouit chez le spectateur ce que j’appellerai sa sensualité spirituelle. M. Tristan Bernard n’a jamais donné, au théâtre, rien de supérieur ni peut-être d’égal à cette comédie, et elle est aussi le plus complet succès de théâtre que M. Tristan Bernard ait remporté jusqu’à ce jour. » M. Henri de Régnier dans le Journal des Débats : «… Une sorte de chef-d’œuvre d’observation, de bonne humeur narquoise attendrie et bouffonne, de naturel et de gaieté, une comédie d’un comique abondant et fin, délicat et irrésistible, qui va du rire le plus franc à l’émotion la plus discrète et la plus tendre. Rarement, M. Tristan Bernard a été plus aisé et plus savoureux que dans ce Danseur inconnu. Rarement ses qualités de dialogue ont eu plus de vérité et de pittoresque que dans ces trois actes délicieux, conduits avec une verve et un entrain admirables, avec un étonnant mélange de réalisme et de fantaisie. »

Distribution : 14 hommes, 9 femmes (plusieurs rôles peuvent être interprétés par le même comédien)

Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque
ISBN : 978-1728686141 / Septembre 2018
Broché, 107 pages, 12,7 x 20,3 cm.
Prix TTC : 12,00 €

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Le Costaud des Epinettes de Tristan Bernard et Alfred Athis

Claude Brévin, un garçon sensible et de bonne famille est obligé de vivre d’expédients et fréquente le bar louche du père Tabac. Celui-ci le fait passer pour le « Costaud des Epinettes » et lui propose une affaire : il s’agit de récupérer un paquet de lettres compromettantes chez une comédienne, Irma Lurette, et de l’éliminer. Claude, désespéré par sa situation misérable, accepte. Il se rend à une fête, où on célèbre la centième de la pièce dans laquelle Irma joue. Claude la séduit et la reconduit chez elle. Mais une fois dans son appartement, rien ne se passe comme prévu.

La note de l’éditeur
Pièce en trois actes représentée pour la première fois sur la scène du Théâtre du Vaudeville, le 14 avril 1910, le Costaud des Epinettes est une comédie truculente, riche en expressions argotiques et imagées, mais qui s’approche parfois du mélodrame. Un critique du Temps soulignait lors de la création : « N’est-il pas amusant de réunir dans le cadre d’une comédie légère les personnages les plus hétéroclites, des exemplaires de tous les milieux, de toutes les catégories sociales, de grouper l’homme de finance, l’homme de théâtre, le fils de famille, l’apache, l’escroc, le fêtard, la petite courtisane, de montrer qu’il existe entre ces figures de nombreux points de contact, et que, malgré l’apparence, elles ont un fond commun ? Ceci, c’est l’essence même de la philosophie anarchiste et savoureuse de M. Tristan Bernard… Les créatures humaines se valent, ou à peu près… Des combinaisons d’événements, hostiles ou favorables, les dominent, les gouvernent. Il en résulte du mal ou du bien, de la souffrance ou de la joie, du vice ou de la vertu… Et d’ailleurs aucun de ces faits n’a d’importance… »
Un texte à découvrir ou redécouvrir. L’édition est enrichie de notes sur la signification de certaines expressions argotiques tombées en désuétude.

Distribution : 23 hommes, 11 femmes (nombreux rôles pouvant être joués par un seul comédien)

Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque
ISBN : 978-1728857510 / Octobre 2018
Broché, 105 pages, 12,7 x 20,3 cm.
Prix TTC : 12,00 €

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L’Accord parfait de Tristan Bernard et Michel Corday

Ecrite en 1911 par Tristan Bernard et Michel Corday, la comédie L’Accord parfait propose une version moderne du triangle amoureux, multipliant les situations inattendues et les pieds de nez à la morale bourgeoise et hypocrite. Les arrangements entre le mari, la femme et l’amant sont présentés avec un grand naturel et une sensibilité délicate. L’ironie mordante de cette comédie de mœurs traverse les âges et séduit encore aujourd’hui.

 

Présentation par les auteurs
 L’Accord parfait est une comédie de mœurs ironique. (…) Il y a peut-être des gens qui vont trouver notre pièce immorale, et il y en a d’autres sans doute qui vont la trouver très morale. À défaut de la Moralité, avec un grand M, je crois qu’on rencontrera beaucoup de petites moralités. Nous avons mis en scène des êtres un peu spéciaux, moins exceptionnels qu’ils n’en ont l’air, plus généraux, en tout cas, qu’ils ne le croient eux-mêmes. Car, au fond, c’est une vérité assez vieille que de dire que les hommes se ressemblent beaucoup. Si, depuis pas mal de temps, les hommes appellent d’autres hommes leurs semblables, c’est qu’il y a peut-être à cela une petite raison… Nous pensons que parmi les tâches diverses de l’écrivain, une des plus intéressantes est de montrer comment des êtres soi-disant exceptionnels se rattachent toujours à l’humanité. 

Distribution : 4 hommes, 3 femmes

Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque
ISBN : 978-1729321591
Octobre 2018
Broché, 60 pages, 12 x 18 cm
Prix TTC : 12,00 €

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Acteurs, Auteurs, Spectateurs de Tristan Bernard

Auteurs, acteurs, spectateurs rassemble 46 chroniques consacrées au théâtre écrites par Tristan Bernard, initialement publiées à la une du quotidien culturel Comœdia entre octobre 1907 et juin 1909, et republiées cette même année sous ce titre par les Éditions Pierre Lafitte.

À travers des souvenirs tantôt joyeux tantôt mélancoliques, Tristan Bernard nous dépeint dans ce recueil la vie théâtrale et l’atmosphère qui entourait les théâtres à Paris et en Province au début du XXème siècle. Avec ironie ou tendresse, il dresse dans ces articles le portrait des gens de théâtre de l’époque, en croquant une galerie de personnages singuliers et pittoresques.

Au delà de ces observations souvent savoureuses, Tristan Bernard décrit avec justesse et autodérision les vicissitudes de la vie d’un auteur dramatique, ses angoisses, ses espérances, ses désillusions, et parfois ses blessures d’amour propre.

Les travers, les rivalités et les conflits décrits dans ce recueil sont si universels que ces chroniques trouvent encore un écho dans le monde du théâtre d’aujourd’hui. Ces chroniques invitent aussi à redécouvrir l’œuvre théâtrale de Tristan Bernard, toujours d’actualité par son ironie mordante et sa profonde humanité, mais aujourd’hui peu représentée.

L’ouvrage est précédé d’une préface explicitant le contexte de publication de ces chroniques.

Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque
ISBN : 978-2-37705-494-7
Novembre 2020
Broché, 185 pages .
Prix TTC : 19,00 €

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