Fantaisie philosophique

Des comédies mêlant humour et poésie, avec un contenu discrètement symbolique voire philosophique, mais sans prétention pédagogique ou moraliste.

Le temps d’une pause cigarette… électronique, quelques accros au boulot échangent des propos brumeux.

Sans être philosophe, et sans s’allonger sur le divan d’un psy, à nos moments perdus ou pendant nos insomnies, chacun d’entre nous s’interroge sur le sens de la vie. En tout cas le sens de la sienne. Nous nous posons ainsi de petites questions sans grandes réponses. Ou même de grandes questions sans un petit début de réponse.

Dans un futur où le suicide assisté a été remplacé par un recyclage volontaire, un homme et une femme, qui se sont rencontrés juste avant leur reconditionnement, réapparaissent au domicile très ordinaire du couple complètement obsolète qu’ils sont destinés à remplacer. Reste-t-il quelque chose de l’amour quand on a tout oublié ?

Horizons

Une tragicomédie métaphysique de Jean-Pierre Martinez Dans un no man’s land aux allures de purgatoire, trois personnages, Ben, Dom et Max, se tiennent face à un horizon qu’ils scrutent sans comprendre où ils sont, ni qui ils sont. Ont-ils survécu à un crash aérien, sombré dans le coma, ou dérivent-ils dans l’espace aux confins d’un trou noir ? À travers leurs dialogues mêlant absurde, humour noir et vertige cosmique, ils explorent les limites de la conscience, du langage et de la mémoire. Tantôt drôles, tantôt philosophiques, leurs échanges révèlent la condition humaine dans ce qu’elle a de plus universel : la quête de sens face au mystère de l’existence. L’horizon devient alors métaphore de la vie, frontière mouvante entre le visible et l’invisible, la raison et l’inconnu. Ben incarne la raison et le besoin de comprendre, Dom le doute et la dérision, Max l’intuition et l’imaginaire : trois facettes d’une même conscience humaine confrontée à son effacement. À mesure que la pièce avance, leurs voix se confondent — comme si elles n’étaient que les fragments d’un seul esprit, à la frontière du néant. Entre science et métaphysique, théâtre de l’absurde et poésie cosmique, Horizons est une méditation tragicomique sur la mémoire, la mort, et la possibilité de renaître autrement — quelque part, de l’autre côté de l’horizon. Pièce à la fois limpide et vertigineuse, Horizons s’inscrit dans la tradition de l’absurde métaphysique, mais avec une modernité qui la distingue des œuvres de Beckett ou Ionesco. Ici, la réflexion ne tourne pas seulement autour du vide de l’existence, mais aussi autour de la science comme métaphore de l’inconnu.

Dans une possible préhistoire peut-être à venir, Sapionces et Nandertals se côtoient en bonne intelligence. Mais deux espèces humaines, n’est-ce pas au moins une de trop ?

Une farce philosophique dans un magasin de primeurs qui fait aussi office de librairie, tenu par un dénommé Socrates.

Humour absurde. Comédie à sketchs.

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